sábado, 9 de agosto de 2014

Pourquoi le Maroc s’acharne contre l’Algérie / El Watan

Pourquoi le Maroc s’acharne contre l’Algérie
A la une Actualité / Un haut fonctionnaire au MAE répond à Mezouar
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 M. Mezouar, ministre marocain des AE

M. Mezouar, ministre marocain des AE
 
Un haut fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères explique comment et pourquoi le Maroc s’acharne contre l’Algérie. En se basant sur le dernier «coup fourré» du ministre marocain des Affaires étrangères, Salah Eddine Mezouar, qui a imputé à l’Algérie tous les maux dont souffrent ses compatriotes, ce haut cadre de la diplomatie algérienne apporte une cinglante réponse aux assertions et allégations mensongères produites par le makhzen et véhiculées par des médias «aux ordres».

 

 Ce haut fonctionnaire algérien assène ainsi un véritable «cours de diplomatie» au MAE marocain, qui a donné libre cours à ses «errements frénétiques» lors d’un récent passage sur le plateau d’une télévision étrangère. En lui rappelant des vérités historiques relatives aux relations entre les deux pays, ce haut fonctionnaire au MAE souligne le fait que l’Algérie a sans cesse déclaré et prouvé sa disponibilité à relancer et à développer les liens de coopération au service des relations de fraternité et de bon voisinage avec le Maroc, auxquelles elle est attachée.

Preuve en est la dernière réaction du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui, malgré la virulence des propos de M. Mezouar, réaffirmait le souci de l’Algérie d’établir des relations «normales» avec le Maroc. Pour «rafraîchir» la mémoire du chef de la diplomatie marocaine atteint d’«amnésie», il rappelle de nombreux faits historiques qui ne donnent pas à l’Algérie le statut d’agresseur, contrairement à ce que le MAE marocain veut faire croire.

Pour étayer ses propos, ce haut cadre algérien évoque la «guerre des sables» de 1963 où l’Algérie, qui venait de recouvrer son indépendance, a dû repousser les assauts expansionnistes de l’armée marocaine. Il lui a également rappelé dans quelles conditions l’Algérie a opté, en 1995, pour la fermeture de sa frontière avec le Maroc, soulignant ainsi l’accusation de l’Algérie d’être derrière l’attentat qui a ciblé, en août 1994, un hôtel à Marrakech alors qu’elle faisait face, seule, à des actes terroristes d’une extrême sauvagerie.